Palatine, celle qui derrière les lourdes portes et colonnes de marbres de son palais, restera pour lui l’innaccessible sujet de ses obssessions. C’est aussi un autre palais, celui contre lequel se frottent les mots avant de passer les lèvres.
C’est un climat post-folk bilingue qui fait se croiser Nick Cave et le Serge Gainsbourg londonien et qui restaure les torrents blues de Colette Magny dans une hypnose à la Anthony and the Johnsons. D’abord illustrateur et animateur, c’est d’abord par l’image que s’ exprime le compositeur et chanteur du groupe, Vincent Ehrhart-Devay. Musicien autodidacte, il décide d’associer les deux médium et débute en 2014 l’écriture d’un répertoire, terrain de jeu créatif auquel s’associe le guitariste Jean-Baptiste Soulard lui même auteur, compositeur et habitué de la scène folk parisienne (Tango Kashmir, Soole). De formation classique, le contrebassiste Adrien Deygas (ancien camarade de jeu de Vincent au sein du groupe folk Horla Patrie), les rejoint en fin d’année et Palatine prend un peu plus forme. Enfin en janvier 2015, quelques maquettes trouvent les oreilles de Toma Milteau, batteur précoce aux facettes multiples. Le quatuor Palatine existe.
A l’été 2015 le groupe diffuse trois titres enregistrés en live au studio Pigalle à Paris et donne son premier concert en Septembre. Sept mois plus tard (avril 2016) ils remportent le Prix Chorus des Hauts de Seine et sont sélectionnés pour les Inouis du Printemps de Bourges. Ils enregistrent entre temps leur premier EP dont le premier single, Baton Rouge sort le 7 Octobre 2016, accompagné d’un clip animé, réalisé par Vincent.
